Hymne à l’Entrepreneuriat, vous aussi lancez-vous dans l’aventure !

C’est parti ! L’aventure est lancée ! Lorsque l’on commence à s’intéresser à l’entrepreneuriat, on est d’abord admiratif, on observe, on scrute, on écoute ceux qui ont réussi à franchir le pas. On se dit que c’est quand même sympa de vivre de ce que l’on aime, d’être son propre patron, de pouvoir créer, de pouvoir faire ce qui est réellement important pour nous. Et puis il y a toujours des vieux démons qui refont surface : et si j’échoue ?  si finalement j’étais pas fait pour ça ? Et si ces hommes et ces femmes que j’envie étaient tout simplement plus intelligents, plus doués et prédestinés à ça ? Ne suis-je pas en train de suivre une douce chimère ?

Bienvenue dans l’arène !

Trêves de foutaises ! Montre leur que ta place n’est pas dans les gradins mais à l’intérieur de l’arène ! Alors plus tu te rapproches de l’entrée, plus tu sens ton cœur qui palpite, qu’est-ce qu’il peut bien y avoir à l’intérieur de cette arène ?! Pourquoi tous ces gens sont-ils là à crier ? Une grande bouffée d’air frais et des questions qui continuent d’affluer et d’inonder ton cerveau : tu peux encore faire demi-tour… Non, cette-fois ci je vais y aller ! Tu prends ton courage à deux mains et tu pousses la grande porte de l’arène et ça y est tu rentres sur la piste. Avec ta petite épée tu longes les murs pour éviter d’énerver les mastodontes, tu te défends comme tu peux avec tes armes et tu t’en sors même plutôt bien. Peu à peu tu prends confiance en toi et tu commences même à y prendre goût. Et soudain un grand coup et plus rien, ton visage mord la poussière, tes yeux se ferment sous les houras du public.

La vie est un long fleuve tranquille

L’entrepreneuriat c’est cette arène, ce sont ces gradins remplis et ce sont ces hommes et ces femmes qui ont le courage de descendre. Descendre c’est s’exposer, descendre c’est s’ouvrir aux jugements des autres et rentrer dans une zone d’inconfort et de vulnérabilité.  On est quand même bien là-haut à pouvoir donner tranquillement nos pronostics, il est maigrichon celui-là il ne va pas faire long feu. Oui mais c’est facile de se dire qu’on n’est pas assez costaud, qu’on n’est pas assez armé, qu’on reviendra quand on aura plus d’expérience : balivernes ! Si vous avez envie d’y aller, foncez ! Si vous attendez que les choses soient parfaitement parfaites, vous attendrez longtemps car la perfection n’existe pas. La réalité du terrain, il n’y a que ça de vrai, et croyez-moi une bonne claque de temps en temps ça peut pas faire de mal.

Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort

Voilà un bien beau dicton ! Dans la vie (personnelle comme professionnelle), il y a des moments où l’on marche, des moments où l’on court et des moments où l’on pose un genou à terre car c’est trop dur. A ce moment-là il y a plusieurs solutions, soit vous rebroussez chemin soit vous vous relevez et vous repartez en serrant les dents. Qu’elle est haute cette montagne ! Oui elle paraît infranchissable, sauf qu’arrivé au sommet on reste sans voix, le souffle coupé, oui ça valait le coup! Ça valait le coup que je glisse sur la pierre, que je dorme sous une tente dans un duvet gelé, que je m’esquinte les genoux car ce que j’ai obtenu n’a pas de prix.

Chacun sa montagne, chacun ses armes pour rentrer dans l’arène mais ce qu’il faut se rappeler c’est qu’on ne gagne jamais son premier combat. Cette première défaite nous fait mal mais va nous servir à gagner bien d’autres matchs par la suite. C’est dans l’échec que l’on apprend, Steeve Jobs en est l’exemple parfait, après avoir échoué une première fois à  développer Apple, l’entrepreneur est revenu des années plus tard pour finalement réussir à faire de la marque à la pomme une référence mondiale. Croquons nous aussi nos pommes et allons-y franco : la seule chose que l’on risque c’est de réussir !

Sébastien LEFEVRE
Co-fondateur
ICN BUSINESS SCHOOL – NANCY
Master Négociation Internationale
« Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie » Confucius 
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